Et si nous nous libérions de ce que nous nous imposons nous-même ?
Avant toute chose, nous devrions d’abord nous libérer nous-même du poids de nos obligations, de nos vieilles mémoires et de nos limites.
Nous nous sentons constamment obligés d’être là pour nos conjoints, nos enfants, nos amis, notre entourage, nos clients, nos chefs. Nous sommes sous le joug de notre enfance, des attentes de nos parents, de nos propres injonctions. Nous nous enfermons dans nos propres limites, nos propres interdits, notre absence d’imagination, nos petites voix affirmant « Je ne suis pas capable », « Je ne vais pas y arriver », « On va me le faire payer », « On va me bannir », « Ils vont se moquer de moi », « Je n’ai pas le choix », « Il n’y a pas d’autres voies », « Je ne sais pas faire autrement ». Alors que…
Etre libre, c’est être libéré des injonctions internes
Etre libre, c’est être libéré des références extérieures
Etre libre, c’est être libéré du passé
Etre libre, c’est être libéré du devenir
Etre libre, c’est être libéré de réussir et de ne pas réussir
Etre libre, c’est être libéré des louanges et des critiques
Etre libre, c’est être libéré des gains et des pertes
Etre libre, c’est être libéré de la renommée et de l’anonymat
Etre libre, c’est être libéré du bonheur et de la souffrance
Etre libre, c’est Etre, pas être ceci ou cela, tout simplement Etre.
Etre, c’est être présent si notre présence est inconditionnelle.
Etre, c’est être bienveillant si notre bienveillance est altruiste.
Etre, c’est être bon si notre bonté est désintéressée.
Etre, c’est accueillir si notre accueil est inconditionnel.
Etre, c’est ouvrir si notre ouverture est illimitée.
Etre, c’est autoriser si notre autorisation est équanime.
Etre, c’est connecter si notre connexion est amour.
Etre, c’est être libre de nous-même.
Christelle Hauteville-Chadorla