La roue du Samsara, des renaissances dans nos mondes de souffrance

Enseignements à la base de la karmathérapie et de la libération karmique

Comprendre notre mode de fonctionnement : les 12 facteurs interdépendants et le cycle des renaissances

(D’après des enseignements de Tai Sitou Rinpoché et de Khandro Rinpoché sur la base du Mahayana décrit dans 50 des 100 volumes du Kangyour.)

Voici une représentation du fonctionnement de notre esprit, de nos facteurs mentaux et tendances habituelles : la Roue de la vie ou la Roue du possible (cycle de renaissance / Samsara). Cette roue de la vie est enseignée par les Maîtres Bouddhistes depuis des siècles et est considéré comme un enseignement primordial : si vous réalisez ces enseignements, vous ne pouvez que vous mettre en action vers votre libération.

  1. Nos perturbations de base
  2. Les 12 liens interdépendants nous amenant à reproduire nos comportements (et renaitre)
  3. Les mondes dans lesquels nous renaissons (y compris mondes mentaux)

Qu’est-ce qui nous pousse à penser et agir de telle ou telle manière ? Pourquoi certains sont plus en colère, plus bienveillants, plus avares, plus généreux, plus compétitifs, plus érudits que d’autres ? Pourquoi est-ce difficile de changer nos tendances habituelles et d’installer de nouvelles habitudes ? Comment faire ?

Il y a 3 plans représentés sur cette Roue de la vie.

 

1- Nos perturbations de base

Au centre de la roue, sur son moyeu, sont représentées les perturbations (kleishas) à la base de toutes nos difficultés, de toutes nos souffrances. Un cochon illustre notre manque de conscience (méconnaissance ou ignorance de base) qui est la cause à la fois de notre désir / attachement (coq) et de notre aversion / colère (serpent). Le désir / attachement nous pousse à chercher constamment autre chose pour satisfaire nos sens, sans répit. L’aversion nous  pousse à chercher et mettre en œuvre les moyens pour nous séparer de ce que nous n’aimons pas. Nous nous attachons à ce que nous aimons, rejetons ce que nous n’aimons pas et ignorons ce qui nous est indifférent. Nous souffrons quand nous perdons ou n’obtenons pas ce que l’on aime. Nous souffrons quand nous n’arrivons pas à nous séparer de ce que nous n’aimons pas. Et notre vie est un va et vient incessant entre je veux et je ne veux pas, j’aime et je n’aime pas.

3 autres perturbations de base sont ajoutées dans d’autres représentation : la jalousie, l’avidité et l’orgueil.

 

2- Les 12 liens interdépendants nous amenant à reproduire nos comportements

Sur le pourtour de la roue de la vie sont représentés les 12 nidanas, les 12 facteurs d’interdépendance à la base de nos états mentaux et de nos processus de pensées.

Nous tournons en boucle, l’avez-vous constaté ? Nous reproduisons les mêmes comportements, les mêmes schémas de pensées, les mêmes croyances.

Les cycles récurrents qui jalonnent notre vie se décomposent en 12 facteurs interdépendants. Chaque facteur, chaque lien est la conséquence du précédent et la cause du suivant.

Que nous regardions comment nous nous mettons en colère, comment nous tombons amoureux ou comment nous mourons et renaissons, la compréhension de ces 12 liens va nous aider à voir juste, à parler juste, à agir juste, à penser juste.

  • Telle une vieille femme aveugle usant d’un bâton pour avancer, nous avançons dans l’obscurité de l’ignorance. Nos perturbations nous amènent à avoir une perception erronée de la réalité, tout comme le bâton ne permet à la vieille dame de n’avoir qu’une perception insuffisante du terrain sur lequel elle cherche à avancer. L’ignorance se décompose en deux aspects avec d’abord l’ignorance causale. Nous ignorons que chaque cause engendre des conséquences donc que chaque acte engendrent des conséquences. Nous ignorons aussi quels actes engendrent quelles conséquences. Aussi nous agissons en permanence inconscients de ce que nous sommes en train de générer. L’autre aspect de l’ignorance est celle de la saisie erronée d’un MOI et c’est la plus importante. Elle conditionne tous nos actes et fait naître la dualité, la notion de l’autre. Moi se distingue de l’autre. Moi se préoccupe de moi et va protéger le Je, au détriment des autres.
  • Tel un potier modelant un pot, nos facteurs conditionnant (facteurs karmiques) vont modeler tout ce qui entre en contact avec nos sens. Nous ne percevons pas le monde tel qu’il est, mais tel que nous sommes. Nos facteurs conditionnant ou formations karmiques, sont les empreintes qu’ont laissés dans notre esprit nos actes. Si nous nous mettons souvent en colère, notre esprit garde l’empreinte de la colère et modèle tout ce qui survient sous son influence. De même si nous avons développé l’amour. Tout sera influencé par l’amour. Et cela aussi bien en entrant (ce que nous percevons est teinté par l’amour) qu’en sortant (ce que nous émettons – actions, pensées- est teinté par l’amour). Ce maillon est ce qui amène à la création de notre vie, de notre monde et ultimement de tous les mondes de souffrance.
  • Ce qui fait passer d’une vie à l’autre (d’un instant à l’autre), sous l’emprise de la saisie dualiste, est un phénomène composé*** qui va créer les consciences. Tel un singe sauteur, nous nous dispersons pour passer d’un objet perçu par nos sens à un autre objet perçu. Nous avons 6 consciences : visuelle, auditive, olfactive, gustative, kinesthésique et mentale. Ces consciences sont modelées par le maillon précédant, les facteurs conditionnant. Ce sont les empreintes laissées dans notre esprit par nos actes qui les ont façonnées. Si nous développons l’écoute attentive et la pratique de la musique, notre conscience auditive en sera imprégnée et nous obtiendrons ultimement, en renaissance, l’oreille absolue. Il en va de même pour les 6 consciences des sens. Si nous pratiquons l’amour et la compassion, notre conscience mentale en sera modelée et nous serons des êtres compatissants dans nos prochaines renaissances.
  • Tel un bateau que deux hommes se partagent, nous avançons dans l’existence, et d’une existence à l’autre, en nommant tout, ce qui matérialise,  met en forme : c’est le nom* et la forme, le début de l’existence du nouvel être**. L’ignorance crée les perturbations qui nous amènent à faire des actes qui ont pour résultat notre corps actuel. Notre corps actuel est donc le résultat de nos actes passés et de notre ignorance. Si nous sommes en bonne santé et que nous avons les sens aiguisés, c’est le résultat de karma positif et inverse pour les corps malades. Exemple : Je suis en surpoids, c’est dû à un problème de balance entre la langue, le goût et la conscience qui perçoit le goût, les 3 n’étant pas en harmonie. C’est pareil pour la conscience visuelle car si les formes ne sont pas équilibrées ou harmonieuses, nous verrons mal. C’est pareil pour les odeurs ou les concepts mentaux. Il faut reconnaître tous ces aspects de nature car ils constituent notre corps.
  • Naître et croître ou Les 6 bases de connaissance (facultés sensorielles). Ces 6 facultés sont la continuation du développement de l’individu qui a pris renaissance (n’oublions pas que nous renaissons d’instant en instant), sa croissance conditionnées par les 6 consciences et les 6 objets de ces consciences. Les 6 consciences  dépendent de la conscience mentale qui provient de l’ignorance qui est la non reconnaissance de la sagesse primordiale. Telle cette maison à 6 fenêtres, notre corps a 6 ouvertures sur l’extérieur et perçoit le monde à travers elles. Nous sommes enclins à accorder de l’importance, via ces 6 consciences, aux objets extérieurs que nous percevons et à vivre ainsi constamment sous l’emprise des objets extérieurs. Si nous laissons croître en nous laissant porté par nos sens et leurs consciences, nous reproduisons encore et encore les mêmes comportements, les mêmes vies voir encore plus de ces vies là et plus de ces comportements là.
  • Telle l’union d’un homme et d’une femme, la réunion d’un objet, d’un sens et d’une conscience enregistre un phénomène : c’est le contact. Exemple : une forme extérieure, la faculté sensorielle de l’œil et la conscience visuelle : il y a perception d’une forme.
  • Telle une flèche dans l’œil, le contact engendre une sensation : agréable, désagréable ou neutre. Ce qui est expérimenté, ce sont des karmas portés à maturité. Chacune des sensations est le résultat d’un karma : sensation agréable pour un karma positif, sensation désagréable pour un karma négatif, sensation neutre pour un karma neutre. Une sensation plaisante, déplaisante ou neutre n’existe pas indépendamment de ses causes, le karma. Il n’y a pas de sensation plaisante sans karma positif, pas de sensation déplaisante sans karma négatif. Nos sensations sont donc le fruit de nos actes. Les sensations neutres sont le fruit d’un karma neutre, lui même la conséquence d’actions neutres. Il ne faut pas confondre les actes neutres avec les actes spontanés et sans effort d’un être éveillé qui ne connaît pas la neutralité ni l’indifférence. Les actes neutres sont des actes passifs, inclassables en positifs ou négatifs comme se prélasser au soleil. Ils entrainent des sensations passives d’indifférence, de non prise en compte.
  • Tel un homme qui boit pour étancher sa soif, nous désirons et avons envie de saisir. Cette envie de saisir très forte va amener à vouloir prendre naissance ou à saisir l’objet du désir pour reproduire une sensation. Tel l’alcool qui n’étanche pas la soif, les désirs appellent d’autres désirs.
  • Tel un singe cueillant les fruits dans l’arbre, nous saisissons l’objet de notre désir. Si notre saisie est forte, nous allons renaître dans un des 6 mondes de souffrance et de ce fait avoir tous les résultats des karmas positifs ou négatifs du passé. Nous nous attachons aux objets nous procurant des sensations agréables tout comme nous souhaitons nous séparer des objets nous procurant des sensations désagréables et ne pas voir disparaître les sensations neutres.
  • Telle une femme enceinte, cette saisie nous entraine à nous créer du devenir (ou la possibilité d’existence dans le domaine du possible) et à errer dans les mondes de souffrance (Samsara). La saisie est tel un karma introducteur pour une renaissance. Même si le samsara n’a pas d’existence propre, il est comme une illusion et interdépendant, c’est toujours du domaine du possible. La roue de la vie, en tibétain se nomme SIPAKORLO, la roue du possible.
  • Telle une femme accouchant, nous reprenons naissance, dans cette vie ou une autre.
  • Tel un vieillard portant son fardeau pour gravir la montagne, notre corps (agrégats** de la forme) subit la maladie, vieillit et meurt (ainsi que tous les phénomènes matériels composés – physiques). Le processus de vieillissement est un processus de changement. Les agrégats changent mais pas l’esprit. Pour ce qui est de la mort, lorsque les causes et conditions et leur réunion cessent, elle survient. Lorsque ce continuum s’arrête, on appelle cela la mort. L’esprit lui par contre ne meurt pas. Seul le corps meurt. Lorsque l’on a compris l’interdépendance à partir du moment où l’on naît, on va naturellement vieillir et mourir. Personne ne nait sans mourir et personne ne meurt sans naitre. La mort n’est pas la fin car il y a renaissance.

En déroulant ces 12 liens interdépendants dans l’autre sens, nous obtenons : il n’y a pas de mort sans naissance et pas de naissance sans devenir. Il n’y a pas non plus de devenir sans saisie, ni de saisie sans envie de saisir, ni d’envie de saisir sans sensation, ni sensation sans contact, ni contact sans les 6 sens, ni 6 sens sans le nom et la forme. Lorsque l’on a purifié le nom et la forme, on va pouvoir purifier les consciences puis les phénomènes composés*** puis l’ignorance et alors la sagesse primordiale se manifeste et est réalisée.

 

3- Les mondes dans lesquels nous renaissons (y compris mondes mentaux)

A l’intérieur de la roue, entourant les 3 perturbations de base (kleishas), sont illustrés les 6 mondes dans lesquels nous naviguons, renaissons d’instant en instant. Dans notre propos ici, il faut voir ces mondes comme nos mondes mentaux, les mondes dans lesquels nous nous mouvons, nous vivons. Ultimement, ce sont des mondes dans lesquels nous renaissons de vie en vie, passant de l’un à l’autre en fonction des perturbations les plus fortes chez nous au moment de la mort. Nos perturbations vont conditionner nos renaissances.

Prenons le monde le plus difficile pour arriver vers le monde le plus agréable. Mais sachez que nous passons d’un monde à l’autre non pas de façon linéaire mais plutôt tels des sauts de puce. Nous pouvons à tout moment nous installer dans un de ces mondes en fonction des perturbations que nous avons en nous, de nos agissements, de nos pensées. Nous pouvons, en une minute, voyager dans les 6 mondes.

Le monde des enfers est celui où nous vivons quand nous sommes en colère, que nous développons de l’aversion et de la haine. Nous percevons les situations et autrui comme dangereux, malveillants. Nous devons maîtriser pour ne pas être malmenés ou détruits. Notre souffrance est latente dans toute situation, permanente et nous porte à nous protéger de tout car nous pensons que nous protéger est la seule défense. Mieux, l’attaque nous permet de prendre de l’avance. Sauf que nous prenons de l’avance pour souffrir plus vite et plus fort.
L’antidote à la colère est la patience. Cette patience va nous amener à purifier le monde infernal.

Le monde des fantômes affamés (Prêtas) est celui où nous vivons quand nous sommes avides, avares, que nous sommes continuellement insatisfaits de ce que nous avons. Nous pouvons même souffrir de ce que nous possédons. L’autre est perçu comme incapable de nous donner ce dont nous avons besoin. Nous ressentons un manque constant de quelque chose ou, à l’inverse, une sensation de trop qui nous amène à rejeter et éloigner ce qui nous entoure. Notre souffrance oscille en trop et pas assez. Nous cherchons l’opulence, ce qui brille sans être jamais satisfait ou nous cherchons à vivre dans le dénuement, sans être plus satisfait.
L’antidote à l’avidité est la générosité. Cette générosité va nous amener à purifier le monde des fantômes affamés.

Le monde des animaux est celui où nous vivons quand nous sommes sous l’effet de l’ignorance, du manque de connaissance. Nous agissons stupidement, par réflexe, sans analyse ni sagesse.  Nous sommes sous la coupe de notre environnement, dépendant de lui pour vivre voir survivre. Nous avons peur pour nos moyens de subsistance, ce qui nous pousse à être timoré. Ou à l’inverse nous nous voyons comme le roi des animaux et développons l’instinct des prédateurs. Nous nous considérons comme peu enclin à développer des connaissances ou à l’inverse nous cherchons la connaissance comme moyen ultime de survie. Cela tourne toujours autour de nos capacités à appréhender le monde environnant et à y survivre. Mais notre manque d’ouverture va figer nos connaissances que nous allons ériger en vérité absolue et vouloir imposer aux autres. Nous manquons de souplesse et d’ouverture. Nos connaissances finissent par nous enfermer.
L’antidote à l’ignorance est la sagesse. La sagesse va nous amener à purifier le monde de la stupidité.

Le monde des humains est celui où nous vivons quand nous sommes sous l’effet du désir et de l’attachement. Nous cherchons à obtenir ce qui nous attire et nous plaît et nous nous y attachons. Cependant, du fait que tout est impermanent, ce qui nous a donné satisfaction disparaît. Nous nous mettons en quête d’autre chose pour retrouver cet état de plaisir. Nous souffrons quand nous n’obtenons pas ce que nous voulons. Nous souffrons quand nous perdons ce que nous aimons, quand nous n’en trouvons pas d’autre pour le remplacer. Et comme tout est impermanent, nous vivons dans la peur du moment où cela va cesser, nos satisfactions sont de courtes durées et laissent placent à la tristesse.
L’antidote au désir est le contentement. L’antidote à l’attachement est la générosité. Le contentement et la générosité vont nous amener à purifier le désir et de l’attachement.

Le monde des demi-dieux (Azuras) est celui où nous vivons quand nous sommes sous l’effet de la jalousie. Nous nous comparons et voulons obtenir ce que l’autre a. Nous sommes en compétition constante avec les Dieux et plus généralement tout ceux qui montre un quelconque prestige. Nous partons au combat pour les vaincre, les surpasser. Notre ambition n’a pour limites que celles de nos savoir-faire. Nous pouvons utiliser toutes nos compétences et toutes nos ressources à nous élever. Nous souffrons quand nous ne sommes pas dans l’élite, dans les dirigeants, dans les meilleurs. Nous souffrons de ne pas être le meilleur car alors nous sommes imparfaits à nos yeux. Nous souffrons de tout ce que les autres ont et que nous n’avons pas.
L’antidote à la jalousie est de se réjouir pour autrui. Se réjouir pour les autres va nous amener à sortir de la jalousie.

Le monde des Dieux est celui où nous vivons quand nous sommes sous l’effet de l’orgueil (la mythologie grecque le représente très bien). Nous sommes satisfaits de nous et de ce que nous vivons. Nous nous adonnons au plaisir des sens. Nous regardons les autres se démener dans leurs difficultés avec hauteur et nous sommes contents de ne pas être comme cela. Nous sommes meilleurs ou suffisamment différents pour nous éloigner de ce marasme. Nous nous complaisons dans notre bien-être sans chercher à semer aujourd’hui les graines pour une belle vie demain. Nous épuisons notre karma positif et quand il arrive à épuisement nous chutons. La chute est terrible car elle nous amène à renaître dans un de ces mondes que nous regardions avec dédain. Nous sommes alors hébétés, incapables d’agir pour nous sortir de nos nouvelles difficultés. Le monde des Dieux n’est pas enviable car nous y épuisons uniquement notre karma positif et renaitrons immanquablement dans des mondes de souffrance plus intense. C’est ainsi que nous complaire dans cette vie à cultiver uniquement le bien-être sans poser d’actions positives n’est agréable qu’à court terme.
L’antidote à l’orgueil est la réflexion sur la vieillesse et la mort, sur l’impermanence et le karma. Cette réflexion va nous amener à sortir de l’orgueil.

Christelle Hauteville-Chadorla

______________________

* Un nom repose sur 4 bases : une conscience (réunion des 6 consciences) pour expérimenter, un ressenti, une conceptualisation, des phénomènes composés. Il faut donc qu’il y ait émergence d’un phénomène composé (soumis à des causes et donc impermanent), une conscience pour l’expérimenter, un ressenti issue de cette expérience et une conceptualisation pour lui donner un nom.

**Un nouvel être est « l’assemblage » de cinq agrégats :  l’agrégat de la forme correspond à la dimension physique. Les quatre autres agrégats correspondent à l’esprit, au niveau au mental (esprit soumis aux perturbations) : mes sensations, les perceptions, la volition (dont 51 facteurs mentaux ou formations mentales ont été dénombrés) et la ou les consciences.

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Christelle Hauteville Chadorla

L’alliance de 2 belles cultures, française et bhoutanaise, unissant raison, spiritualité et sagesses bouddhistes, pour plus de lucidité et de conscience.

Egalement :
– Thérapeute, coache et formatrice en Libération émotionnelle, mentale et karmqiue, Enseignante en psychologie, philosophie et méditations bouddhistes à « Harmonie & Croissance intérieure » (site harmoniecroissance.com)
– Fondatrice, gérante, guide de méditation et soutien linguistique pour les enseignements philosophiques au centre culturel bouddhiste (site chadorla.fr)

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